Les nouveaux matériaux d’impression 3D de Marketbot imitent le bois, la pierre et le métal.
Les nouveaux matériaux d’impression 3D sortent lentement des plastiques pour proposer un peu tout ce qui est imaginable. Au cours de la présentation organisée au salon international CES 2015, MakerBot a annoncé la création de quatre nouveaux filaments conçus pour imiter le bois d’érable, le calcaire, le fer et le bronze. Ils seront commercialisés à la fin de l’année 2015.
Aspect et finition
Les matériaux sont effectivement composites, ce qui signifie que la pierre, le métal ou le bois sont combinés avec du plastique pour leur donner la capacité de se fondre en une mélasse uniforme avant de se solidifier. Ces qualités sont importantes si l’on veut que la matière passe dans une imprimante 3D. MakerBot indique que les usagers pourront polir ou décorer les produits finis pour leur donner un aspect encore plus vrai.
Le prix de vente de ces bobines n’a pas été dévoilé. Notons que les bobines de 1 kg actuellement proposées par Makerbot coûtent entre 48 $ et 130 $. Cependant, nous savons déjà que les acheteurs doivent s’attendre à faire un autre achat : de nouvelles têtes d’impression.
Têtes amovibles
Au CES de l’année dernière, MakerBot avait annoncé la présentation de trois nouvelles imprimantes, dont chacune était dotée d’une nouvelle fonctionnalité appelée l’extrudeuse intelligente. Cette dernière permet aux utilisateurs de changer rapidement leur tête d’impression. Désormais, nous savons que MakerBot développe des extrudeuses intelligentes adaptées à chaque spécificité de filament.
Depuis des années maintenant, les amateurs et les petites startups ont fait du bricolage autour de la technologie de l’impression 3D bois et métal. Il est intéressant de voir que MakerBot, qui est détenue par 3D Stratasys, une société internationale d’impression, investit fortement dans cette technologie. Il est évident que les gens sont intéressés par des options d’impression avec des matériaux autres que le plastique. Mais mettre un million de dollars pour accéder à la technique d’impression de machines 3D métallique est actuellement non seulement cher, mais également dangereux.
MakerBot et d’autres sociétés démontrent qu’il peut y avoir une façon plus économique d’aborder le problème.