Un père et son fils ont uni leur talent de surfeurs et d’amateurs éclairés en terme d’impression 3D pour produire une planche de surf.
Jody Roth est un particulier qui possède une imprimante 3D. Avec son fils Majed, il a décidé de se lancer dans la fabrication d’une planche de surf qui serait entièrement élaborée avec la technologie de l’impression 3D. Tous les détails sont consultables sur leur blog « Hobbies of a Bogue Rat ».
On sait que l’impression 3D est de plus en plus souvent utilisée dans la production d’articles manufacturés. Ce sont généralement des articles qui exigent une méthode de fabrication rapide, précise et pour lesquels quelques pièces suffisent. L’impression 3D répond parfaitement à ces 3 critères.
Le prototype
La fabrication de cette planche de surf obéit à une succession de processus. Le premier fut la réalisation des plans et de la modélisation. Vint alors l’étape de la fabrication d’un prototype dont la dimension totale ne représentait que 30 % de la pièce finale. La planche était composée de 3 parties différentes. La structure choisie est celle d’un nid d’abeille postérieurement recouverte de la coque.
Après avoir testé ce prototype et corrigé les points défectueux, Jody et son fils se sont lancés dans la fabrication du véritable modèle. Celui-ci est un assemblage de 9 pièces différentes. Au total, l’imprimante a mis 10 heures pour produire chacune des pièces.
Collage et vitrification
L’assemblage de la planche de surf en taille réelle est une tâche ardue. Le collage exige la plus parfaite précision et beaucoup de patience. L’étape suivante fut celle de la vitrification et du ponçage. Les deux concepteurs avouent que là aussi, le travail à été un peu compliqué.
Mais il n’était pas au bout de leurs efforts, car cette phase se compliqua quand l’application la résine se solda par des coulées le long du motif en diamant. Finalement, ils durent faire face à des zones surchargées de matière et d’autres zones qui étaient percées par une infinité de microporosité.
Finition et conclusion
Fort heureusement, quelques corrections et un bon ponçage permirent de résoudre le problème.
L’impression et l’assemblage de l’ailette furent beaucoup plus simples et rapides. Il fallut tout de même attendre une dizaine de minutes pour que la colle fasse son effet.
Finalement, Jody s’est déclaré un peu déçu de cette fabrication. Il considère que ce n’est sans doute pas une bonne opération ; quand il mesure le temps et l’argent qu’il a dédié à la fabrication de sa planche de surf, il constate que, s’il en avait acheté une neuve dans un magasin, il n’aurait pas payé beaucoup plus cher et surtout, il aurait gagné du temps.