Jusqu’ici, l’impression 3D métal était une technique que l’on pensait réservée aux grandes industries. Cependant, grâce aux recherches et progrès constant du domaine, il se pourrait que cette technique soit très prochainement accessible à tous, et ce, grâce à l’invention d’un nouveau matériau qui pourrait bien changer la donne. Nous vous expliquons tout !
Une invention révolutionnaire pour l’impression 3D métal
Plusieurs chercheurs viennent de faire une découverte qui pourrait bien changer les règles du jeu de l’impression 3D métal.
Un problème d’ordre physique
Jusqu’à ce jour, un souci relevant du domaine de la physique fixait les barrières de la solidité des réalisations à un niveau trop inférieur selon les spécialistes. En effet, imprimer des matériaux composites, ce qui veut dire assembler au moins deux composants non miscibles, mais comportant des propriétés mécaniques qui se complètent, ne pouvait être réalisé qu’à partir de polymères.
Plus simplement, cela correspond à un matériau plastique, et donc, moyennement résistant.
Un alliage renforcé
Mais la solution pour rendre les créations encore plus résistantes vient d’être trouvée. Il s’agit de l’utilisation d’un alliage d’aluminium AI5183, renforcé à l’aide d’une tige en titane. Cette trouvaille résulte de longues recherches sur le chemin d’alimentation ainsi que l’apport de chaleur de l’arc électrique.
Une méthode révolutionnaire qui ouvre le champ des possibles grâce à ce matériau encore plus résistant.
Des créations encore plus résistantes
Vous l’aurez compris, cette découverte permet principalement d’assurer une résistance supérieure à toutes les créations qui pourront être réalisées grâce à l’impression 3D métal.
En effet, si on se réfère aux chiffres, on note :
- une augmentation de 124 % de rendement par rapport à un alliage d’aluminium non renforcé
- une augmentation de 33 % de résistance à la traction
- une augmentation de 128 % de l’énergie d’impact
Des progrès non négligeables !
Tout cela est rendu possible grâce à la présence de titane, qui permet de bloquer la propagation des fissures dans la matrice faite d’aluminium. Pour un tel rendu, il faut bien choisir son imprimante 3D et ses filaments, évidemment.
L’étude déclare d’ailleurs :
L’épaisseur de l’interface entre le fil de titane et la base d’aluminium était d’environ 3 à 10 µm, avec une transition de gradient dans la composition chimique et aucune tendance évidente à la fissuration
Par conséquent, l’élaboration de cette nouvelle méthode d’alliage permet d’ouvrir la voie à de très nombreuses perspectives à l’avenir en ce qui concerne l’application de multimatériaux dans le domaine de l’impression 3D métal.
Bien sûr, de nombreux autres progrès sont attendus afin de rendre ces techniques d’impression 3D métal encore plus performantes.