Le concepteur et chercheur James Novak, grand amateur d’impression 3D, présente actuellement à Brisbane, en Australie, un vélo à l’aspect futuriste. La grande nouveauté, c’est que le cadre a été fabriqué par une imprimante 3D, ce qui n’avait jamais été réalisé auparavant.
Titulaire d’un diplôme en Design Produit et Architecture, le professeur Novak prépare actuellement une thèse qui traite de la production des vélos et des cadres de vélos au moyen de la fabrication additive. C’est ce qui l’a conduit à concevoir ce vélo de nouvelle génération muni d’un cadre tout droit sorti des buses d’une imprimante 3D.
Ce vélo futuriste, conçu grâce à la production additive, a nécessité pas moins de 150 heures de modélisation. La fabrication de ce cadre, qui a un aspect de mailles blanches, a été accomplie par une imprimante 3D avec la collaboration de la société i.Materialise, basée en Belgique. Cette imprimante 3D fonctionne par stéréolithographie et utilise de la résine liquide. Avant d’être assemblé au reste du vélo, le cadre a été peint.
James Novak estime que la plus grande difficulté pour la conception de ce vélo ne fut pas la modélisation en 3D, contrairement à ce à quoi il s’attendait, mais plutôt l’exploration des opportunités offertes par l’impression 3D. Il avoue même avoir dû repenser intégralement sa vision concernant la fabrication d’un vélo en reprenant tout son dossier de zéro. En effet, il a constaté que l’impression 3D repousse les limites des moyens de production actuels. Néanmoins, James Novak reconnait que la production industrielle à l’aide d’imprimantes 3D peut rencontrer des obstacles comme l’épaisseur et le volume d’impression.
Ce vélo du futur est considéré comme une œuvre futuriste, car il est exposé jusqu’à mi-septembre dans une galerie d’art de Brisbane.